PUBLIE LE 19/10/2017 par La Rédaction - 16948 vues
LES TERRASSES SUR LE GRILL
C’est le nouveau sujet chaud à Annecy depuis le début de la semaine.
Après les nombreuses critiques autour de l’autorisation du Big Air sur le Pâquier et une explication de texte en conseil municipal sur « la prostitution de la ville », la cuisine politique de la mairie quant à la réglementation des terrasses des commerçants alimente un nouveau début de polémique.
PARCOURS DU COMBATTANT AFFAMÉ
Il faut déjà dire que manger en terrasse à Annecy un samedi par beau temps relève du parcours du combattant. Il vous faut déjà éviter l’obstacle des parkings saturés pour ensuite espérer trouver quelques couverts disponibles si vous n’avez pas réservé.
Bref, votre petite soirée dans la vieille ville a toutes les chances de tomber à l’eau sans réservation et une arrivée précoce pour stationner.
UNE PETITION COMME PREMIÈRE RÉACTION
Mais, depuis quelques jours, le bruit court que cela pourrait devenir carrément un privilège en voie de disparition. Le torchon brûle même pour certains commerçants qui ont lancé une pétition en ligne :
https://www.mesopinions.com/petition/politique/annecy-toucher-nos-terrasses/35083
Dans notre département, où on aime à dire et répéter qu’une de ses valeurs est de ne pas empêcher les gens de travailler, l’origine du problème serait, selon nos informations, une mise en demeure par lettre recommandée AR envoyé par la mairie à un commerçant.
Ce dernier a reçu un accord oral pour le renouvellement de sa terrasse après l’achat d’un nouveau local avant de se voir finalement notifier l’obligation de respecter la règle du 1 pour 1. Une décision l'obligeant à reduire sa terrasse de 50 chaises.
TOUS POUR 1
Décriée par une majorité de bistrotiers et restaurateurs cette règle ancienne (qui consiste à autoriser une place terrasse pour une place intérieure) a été réaffirmée en 2013 par la municipalité qui refusait depuis de la supprimer en indiquant pourtant ne pas vouloir l’appliquer. Le Rubicon aurait donc été franchi avec ce courrier.
Passé la solidarité avec leur collègue, les autres commerçants craignent maintenant qu’elle s’applique à tous ou pire, qu’elle s’applique au cas par cas, sur fond de pressions et de passe-droits.
DANS L’OPPOSITION, ÇA BOUT !
Pour Denis Duperthuy, conseiller municipal de l’opposition, on critique avec véhémence de la brutalité. Son article dénonce également de l'incompétence et de l'irrespect.
Sur le fond, on dénonce des propos « off » : « Les commerçants, surtout s'ils sont cafetiers ou restaurateurs sont vus comme des profiteurs, des poseurs de problèmes, parfois des irresponsables (avec l'alcool), des "enlaidisseurs" de notre vieille ville. Les commerçants sont considérés comme des "égoïstes" uniquement intéressés par leur tiroir-caisse. »
On s’inquiète aussi des problématiques économiques et touristiques même si l’on est conscient de certains dérapages.
« On touche là à un sujet ultrasensible car culturel et qui représente l’art de vivre à la Française. Il est indispensable de régler une bonne fois pour toute ce problème qui créé de l’insécurité sur le marché des ventes de commerces. Il faut supprimer cette règle et la remplacer par une commission spéciale intégrants les commerçants où la mairie déciderait in fine. »
DES COMMERCANTS SOUS PRESSIONS
Pour Karine ZERBOLA, Co-Gérante de la Buvette du Marché, le torchon brûle et l’inquiétude est grande, sa terrasse représente 50% de son chiffre d’affaires, elle perdrait 65 places et devrait se séparer de 6 employés sur 12.
Ses craintes vont au-delà de la valeur de son commerce. Le lien social, l’attrait touristique et les emplois sont menacés selon la chef d’entreprise.
LE POINT DE VUE MUNICIPAL
Du côté de la mairie, la réponse que nous avons obtenu ce mercredi soir est que « l’on croit que les commerçants qui l’ont créé (la pétition) l’ont aussitôt retiré. »
Il y aurait donc bien un problème de communication avec la cuisine et le seul plat servi aux commerçants serait pour le moment une bonne soupe à la grimace !
Publié le 19/10/2017 à 12h00.
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