PUBLIE LE 19/12/2018 par Mathieu Hutin - 17405 vues
Notre rédaction a été sollicitée ce mercredi 19 décembre 2018 pour publier le communiqué de presse ci-joint. Cette réaction de Sylviane Rey, première adjointe à la commune de Faverges-Seythenex constitue un droit de réponse à la publication du 18 décembre 2018 reprenant en intégralité le communiqué de la conseillère d'opposition Jeannie Tremblay (lire ici).
Communiqué de presse de Sylviane Rey, première adjointe au maire de Faverges-Seythenex:
Je ne voulais pas répondre à cette énième mise en cause violente mais le silence de la
municipalité aurait pu être considéré comme un aveu face aux allégations fantaisistes de
cette conseillère municipale. Pour préserver l’institution municipale et parce qu’il n’y a rien à
cacher, en l’absence du maire je vous apporte les précisions suivantes.
Dans une commune, il y a ceux - élus et services - qui s’activent au quotidien pour l’intérêt
général et ceux qui - sentant peut-être les élections approcher - sèment le désordre en
distillant des contre-vérités et en portant des accusations mensongères, en portant atteinte
à la dignité de leur fonction d'élus et à la représentation municipale.
C’est ce que fait Mme Tremblay une nouvelle fois quand elle affirme :
- qu’il n’y a « nul doute » sur l’illégalité du contrat du directeur général des services (DGS)
au regard de « jurisprudences »... car aucune ne démontre clairement que le recours à un
agent non titulaire est illégal lorsqu'aucun agent titulaire n'a pu être recruté... L’avocat de la
commune s’est déjà exprimé sur ce sujet en octobre suite à - déjà - un communiqué
mensonger de la part de la même élue en expliquant pourquoi selon lui le contrat était
parfaitement légal. Au demeurant, nous vivons dans un état de droit et le contrat du DGS
demeure valable tant qu’un tribunal n'en a pas décidé autrement. Mme Tremblay ne fait
pas encore la loi malgré ses affirmations sentencieuses. D’ailleurs le préfet, qui aurait pu le
faire, n’a même pas essayé de demander au tribunal une suspension en référé (en urgence)
de ce contrat si bien, qu’évidemment, toutes les fonctions assumées par le DGS le sont
régulièrement. Cette nouvelle communication confine à l’obsession personnelle, ou plus
vraisemblablement, elle n'est qu'une manoeuvre politicienne, au mauvais sens du terme.
C’est grave car il s’agit de mettre en cause et de salir une fois encore une personne.
- que « le maire continue les remplacements d'élus ». C’est un pur mensonge. Le maire
attend, et il l’a dit clairement en conseil le 3 décembre en présence de Mme Tremblay, que
la situation du droit soit dite avant de procéder à toute nouvelle installation d’élu. Pour
l’instant le tribunal administratif s’est dessaisi, et la question n'est donc pas tranchée.
- que la démission de Mireille Boitte était « forcée ». Il s’agit là d’une question plus grave
puisque c’est de la pure diffamation. Le 9 octobre, par mail, Mireille Boitte a écrit au maire
avec l’objet « démission » un texte clair et net indiquant qu’elle « quittait le navire ». A la
demande du maire d’en discuter elle a répondu clairement et par écrit: « ma décision est
prise, je ne reviendrai pas dessus. Tu peux l’annoncer. » dès lors M Boitte était
démissionnaire le 9 octobre. Il faut noter qu’à sa demande, Mme Tremblay a eu copie de ces
éléments et elle ne saurait donc feindre d'ignorer, avec une mauvaise foi déconcertante, les
termes clairs et irrévocables dans lesquels Madame Boitte a fait part de sa décision. Le maire
n’avait aucun pouvoir d’appréciation sur cette démission, pas plus que le préfet d’ailleurs. La
démission est non-équivoque et donc effective. C’est ce que la commune expliquera aux
services de l’Etat qui devraient - en toute logique - valider cette analyse qui est la seule
possible.
En résumé il n’y a, contrairement à ce que soutient Mme Tremblay, aucun problème de
fonctionnement ni légal ni démocratique sur les sujets qu’elle évoque à Faverges-Seythenex.
Il y a simplement l’envie de démolir, de détruire et de diffamer en utilisant le poison de la
rumeur et du mensonge. C’est triste. Tout cela n’a aucun intérêt pour les habitants. Une
nouvelle fois, je demande au nom de tous les élus de bonne foi - au-delà de la majorité - qui
se sentent une responsabilité civique et démocratique, de travailler sereinement sur les
dossiers importants de ce mandat. Si Mme Tremblay estime qu’elle n’a plus à participer aux
débats démocratiques du conseil municipal, c’est désolant mais ça la regarde. Pour nous, le
travail continue au service des habitants de notre ville.
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