PUBLIE LE 16/07/2021 par Mathieu Hutin - 16893 vues
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Photos : Mathieu Hutin | H2O
Le ministre de la santé et des solidarités Olivier Véran était à Annecy ce vendredi 16 juillet 2021. Olivier Véran a signé une convention avec le secours populaire dans le cadre du plan « France Relance. » Une aide qui va permettre à l’association d’acquérir des camions pour transporter l’aide alimentaire de ses bénéficiaires.
La visite s’est poursuivie à l’antenne départementale de l’Agence Régionale de Santé et à sa cellule de crise Covid-19. Échangeant avec une salariée, Olivier Véran a fait le point sur les chiffres : « On a 9 millions de doses, 4 millions de rendez-vous et 1 million de rendez-vous est pris chaque jour. C’est fabuleux mais je veux qu’on puisse répondre à toute la demande au cours du mois de juillet. C’est le moment, c’est maintenant que l’on peut gagner la bataille, dans les prochains jours. (…) On va battre un record aujourd’hui, qui sera lui-même battu la semaine prochaine. »
Olivier Véran est ensuite entré discrètement par la petite porte de service au fond du jardin de la préfecture de la Haute-Savoie où l’attendaient les élus locaux. Après que Chantal Farmer, maire de la commune délégué d’Annecy ait sensibilisé le ministre sur « l’accentuation des inégalités par la crise sanitaire » ; le président du département et futur ex-député Marial Saddier, accueillait à son tour le ministre en saluant sa politique et lui en lui offrant un stylo, précisant que c’était parce que le ministre serait prochainement fortement sollicité par le département.
Le ministre a ensuite pris la parole, répondant aux manifestants antivax du 14 juillet qui ont investi la cour de la préfecture. Véran annonçant ensuite 75 millions d’euros de reprise de dette des hôpitaux publics dans le département (dont 25 M€ pour le Change qui compte une dette de 170 M€ selon sa direction, 293 M€ selon la CGT). Olivier Véran qui a également annoncé 118 recrutements dans les ARS du Pays. La fin du discours fut émaillée de la clameur des manifestants antivax à l’extérieur de la préfecture, ce qui nécessita de fermer portes et fenêtres, provoquant un petit moment gênant et l’étonnement des élus locaux.
Le cortège est reparti en trombe sous les huées de la cinquantaine de manifestants opposés au pass sanitaire et qui ont invectivé la députée de la majorité Marion Lenne, copieusement insultée et poursuivie jusque dans un café du centre-ville où elle s’est réfugiée.
En marge des annonces officielles et des ors de la Républiques, l’organisation de cette visite pose question. Seule la séquence micros tendus » à l’issue de la déclaration du ministre était ouverte à l’intégralité de la presse locale et nationale. Au nom de la situation sanitaire, les séquences au secours populaire et à l’ARS* répondaient de la règle du « Pool Press » : un journaliste TV, un journaliste radio, un photographe et un rédacteur pour accompagner le ministre, et ensuite partager les vidéos, sons, photos et infos avec les confrères demandeurs.
Le comble c’est que le pool n’a pas pu rejoindre le ministre assez rapidement à l’ARS depuis Pringy, arrivant à la fin de la séquence, qui avait été couverte par des journalistes non accrédités, finalement accueillis par l’attachée de presse de l’ARS. L'équipe TV sera ensuite bloquée par la sécurité et arrivera en préfecture à la dernière seconde.
Selon nos confrères, les journalistes du pool de ce vendredi ont été contactés directement par la préfecture, indépendamment des demandes d’accréditations. Ainsi, l’équipe TV venue de Grenoble et notre confrère pour la radio n’avaient pas prévu de suivre les visites. Ils ont été invités à assurer le pool au détriment d’autres journalistes qui étaient volontaires. Pourquoi cette sélection ? Sur quels critères ? Pourquoi ne pas organiser le pool en accord avec tous les journalistes et de façon tournante comme pour le pool de l’Élysée, animé par un groupe WhatsApp ? Pourquoi ce pool désorganisé ne permet pas de remonter des questions dans les séquences visite ?
Ces informations portées à ma connaissance, j’en m’en suis ému par retour de mail : « Je suis navré de constater que le choix du pool radio n’a pas été fait en fonction du ou des volontaires pour assurer ce rôle, mais sur la base d’un choix orienté qui a conduit à contacter un confrère qui n’avait pas prévu d’être présent. Cela pose grandement question sur la considération de la représentation de l’État pour les titres locaux, un éventuel traitement inégalitaire, la liberté de la presse et nos valeurs d’égalité au sens large du terme. »
Une réponse qui trouvera immédiatement écho chez nos confrères. Didier Bert, journaliste indépendant et correspondant pour « La Tribune » en Savoie et en Haute-Savoie estime dans sa réponse à notre mail groupé que « les journalistes ne peuvent pas être mis de côté quant au choix du pool. Cet usage est totalement dépassé. Il parait nécessaire de travailler à l'élaboration d'un nouveau processus. »
Fabrice Henriot, de Radio Semnoz, nous répondra qu’il ne reçoit plus les communiqués de la représentation de l’État en Haute-Savoie depuis 7 mois. Et que malgré sa demande, il n’a pas été réintégré à la liste des médias locaux.
Éric Renevier, de l’écho des Pays de Savoie nous raconte lui les nombreuses « prises de têtes. » Le pool qui ne fonctionne pas lors de la visite du président Macron à Chamonix, et des photos qui sont finalement proposées à la vente. Pour notre confrère : « toujours la même salade, les directives viennent toujours de Paris, la « Pref » n’est qu’un relais. »
Une remise en cause de la méthode de mise en place du pool qui sera évoquée oralement avec nos confrères en marge de la visite, unanimement critiques à l’égard de ces façons de faire qui empêchent les journalistes d’être au plus près de l’info. Des méthodes d’un autre temps, qui rappellent les heures du ministère de l’information. Des méthodes portées à la connaissance de plusieurs élus locaux qui s’en émeuvent, en off pour le moment.
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