Haute-Savoie

Pour la deuxième année consécutive, un Haut-Savoyard est élu Mister France : « sincèrement je ne m’y attendais pas »

Pour la deuxième année consécutive, un Haut-Savoyard est élu Mister France : « sincèrement je ne m’y attendais pas »

PUBLIE LE 31/01/2025 par Dorian Marchiset - 1333 vues

Vous attendiez-vous à recevoir cette écharpe quand vous vous êtes inscrit ?

« Alors non, pas du tout. Je m’attendais à du résultat, parce que je me suis beaucoup investi dans ce concours là, notamment pour construire un argumentaire autour de ma cause : l’environnement. Mais de là à décrocher l’écharpe de Mister France, sincèrement je ne m’y attendais pas. D’ailleurs ça se ressent dans mes premières paroles, ça n’était pas très clair et je ne savais pas trop quoi dire.

 

Comment avez-vous justement vécu le moment de votre consécration ?

Il y avait beaucoup d’émotions et un peu de soulagement. Quand j’ai vu les quatre dauphins être appelés, je me suis dit : « Mais mince, je ne suis même pas dans le top cinq. » Et finalement, c'était l’inverse et c’est moi qui ai été élu. Il y a aussi beaucoup de fierté, notamment de reprendre le flambeau derrière Charles qui avait fait beaucoup l’année dernière. Maintenant hâte que ça commence.

 

Comment imaginez-vous la suite en tant que Mister France ?

Je ressors pour le moment d’une semaine médiatique assez chargée et on fait le tour de pas mal de plateaux. Derrière, la suite va être d’aller voir l’association L’institut éco-citoyen avec qui je travaille. Pour pouvoir commencer à faire du contenu et des reportages pour sensibiliser à la cause que je défends. Je vais aussi représenter l’élégance de Mister France dans tout le pays tout au long de l’année.

 

L’année dernière, Charles Stamper m’avait expliqué ne pas vouloir être qu’un physique mais aussi vouloir défendre ses idées. Comment s’y prendre ?

On essaye de se défaire de cette image de concours de beauté. On est vendu comme ça, mais ce n’est pas le cas, on ne va pas chercher le plus bel homme de France. Nous, on essaye de se rapprocher de ce qu’on appelle l’idéal masculin. C’est-à-dire que oui, il y a un côté physique évidemment, mais ce n'est pas que ça, sinon il n’y aurait que des mannequins dans le concours et ce n'est pas le but. Ce qu’on essaye d’avoir, c’est quelqu’un qui essaie de défendre une idéologie une cause et de savoir construire un argumentaire. Je ne prétends pas être un exemple parfait, mais le comité a décidé que j’avais les qualités requises pour pouvoir défendre cette marque.

 

Vous craignez les travers de la notoriété ?

Oui forcément, on appréhende toujours le côté de la notoriété négative où on reçoit énormément de critiques. Moi, j’ai déjà eu une pseudo polémique, on m’a associé à un homme politique. C’est vrai que je n’ai pas été élu Mister politique, mais Mister France, et je ne suis pas là pour parler de politique. Donc voilà, c'est l’un des exemples. On accapare un peu notre image à notre insu. C’est dommage. »