Annecy : fausse alerte à la bombe à l’UCLy, environ 350 élèves évacués dans l’urgence de l'université

Annecy : fausse alerte à la bombe à l’UCLy, environ 350 élèves évacués dans l’urgence de l'université

PUBLIE LE 24/10/2023 par Dorian Marchiset - 8454 vues

Les élèves de l’UCLy (Université Catholique de Lyon) d’Annecy ont dû évacuer leur établissement ce lundi 23 octobre en raison d’une alerte à la bombe. À Lyon, aux alentours de 15h30, le directeur de l’UCLy a reçu un mail d’alerte à la bombe. Dans ce message, l’école d’Annecy n’était pas forcément visée en particulier, mais les forces de l’ordre ont logiquement procédé à toutes les manœuvres nécessaires pour s’assurer qu’il n’y ait aucun engin explosif dans les bâtiments de l’école. L’équipe cynophile de la gendarmerie de Bellegarde ainsi que le chien spécialisé n’ont finalement rien trouvé dans l’enceinte de l’université et les élèves ont de leur côté été invités à rentrer chez eux.

Face à cette alerte à la bombe, Alain Réoupénian, responsable des moyens généraux et de la sécurité sur le campus, s’est confié sur la rapidité d'évacuation du bâtiment. « En moins de 10 minutes, tout le monde était dehors. Nous avons procédé à l’évacuation des 350 étudiants présents sur le campus » a-t-il indiqué avant d’ajouter « Nous avons pris toutes les mesures d’urgence sans déclencher l’alarme incendie. Le directeur a fait une annonce à la voix à travers le réseau de transmission permettant de diffuser un message sonorisé dans l’ensemble des parties du campus. On nous a bien dit que ça allait durer un moment, nous avons renvoyé les étudiants chez eux », s’est-il confié auprès du Dauphiné Libéré.

Des alertes qui se multiplient

L’alerte à la bombe dans l’UCLy d’Annecy est bien loin d’être un acte isolé. Depuis l’attentat terroriste ayant entraîné la mort de Dominique Bernard à Arras, le 13 octobre, de nombreuses alertes ont lieu à de nombreux endroits en France, et elles sont loin d’être prises à la légère. Par exemple, un homme ayant appelé les services de police en annonçant qu’une bombe allait exploser au château de Versailles a tout récemment écopé d’une peine de huit mois de prison. La Haute-Savoie ne fait malheureusement pas exception et de fausses alertes à l’attentat ont également lieu. Ce fut notamment le cas au collège Saint-Pierre-en-Faucigny où, ce vendredi, une alerte à la bombe avait obligé l’évacuation des élèves de l’établissement. Là encore, elle était fausse et aucun engin explosif n’a été détecté.