PUBLIE LE 10/01/2022 par Auriana Castro & Mathieu Hutin - 15474 vues
Catherine Pacoret, conseillère régionale UDI de la région Auvergne Rhône Alpes était « L’invité.e H2O » de ce dimanche 9 janvier 2022. L’occasion pour l’élue d’aborder différents sujets locaux et régionaux : les transports, les lycées, le plan montagne mais aussi d’évoquer la politique nationale en revenant sur la campagne présidentielle.
La première partie d’interview est centrée sur les compétences de la région. En tant que conseillère régionale, Catherine Pacoret est interrogée sur la compétence mobilité de la région Auvergne Rhône Alpes : « C’est l’une des compétences les plus importantes de la région. »
En mars dernier, les communautés de communes devaient se prononcer si elles choisissaient de prendre ou non cette compétence. La communauté de communes des sources du lac d’Annecy a décidé de laisser cette compétence à la région. Catherine Pacoret réagit aux critiques sur la ligne 51, entre Albertville et Annecy : « Il me semble que cette ligne compte 22 allers-retours. La région est à l’écoute de ses partenaires. Quand il y a un problème on le corrige. La mobilité est un enjeu très important pour notre territoire. » Un enjeu encore plus important dans le département, elle explique : « On a une particularité en Haute-Savoie : on compte une voiture pour un habitant alors qu’au national c’est 0,6 voiture pour un habitant. Donc, en effet, il faut trouver des solutions. »
Questionnée sur le projet ferroviaire Annecy – Albertville, elle répond : « Il faut qu’il y ait une saisie officielle auprès du président de région. Et puis, ensuite, il faut des études. Avant toute chose il faut une étude sur le coût des infrastructures pour la collectivité. Sur les mobilités, il y aura des dialogues sur le bassin de vie pour trouver les solutions les plus pérennes et les plus fluides pour notre territoire. » Catherine Pacoret est également amenée à répondre aux propos de Jacques Dalex dans une interview précédente. Le maire de Faverges-Seythenex dénonçait la grande disparité du coût du tiquet de bus, c’est-à-dire, 3,50 euros pour faire Doussard-Annecy contre 1,50 euros pour faire Duingt- Annecy : « Il a écrit très récemment au président de région, début décembre, il me semble. Donc les services répondront en temps et en heure »
Autre compétence de la région abordée lors de l’interview : la gestion des lycées. Questionnée sur la problématique dans le département, Catherine Pacoret répond : « La Haute-Savoie est fortement impactée par l’arrivée de nouveaux habitants : tous les territoires sont impactés par cette démographie. On va avoir 4000 lycéens de plus d’ici 2025. J’entends cette demande [la construction d’un lycée sur le territoire des Sources du Lac d’Annecy] mais il faut des études. Il y a des demandes très forte dans le nord du département également. » La conseillère régionale confie qu’un nouvel établissement verra certainement le jour en Haute-Savoie, et que, pour l’instant, le nord du département serait prioritaire. « Sortir sept lycées dans une région c’est sans précédent. Ce sont plusieurs millions d’euros un lycée. […] Alors avant d’en construire de nouveaux, on a beaucoup investi dans la restructuration de nos lycées, beaucoup n’étaient pas en bon état : on a mis 1 milliard d’euros dans ce projet pour accueillir correctement les élèves supplémentaires du bassin annécien. »
Catherine Pacoret aborde également le Plan Montagne et le projet de retenue collinaire à La Clusaz : « On peut faire du développement du territoire tout en étant attentif aux enjeux de la transition écologique. Le plan montagne c’est 100 millions d’investissement. La montagne c’est plus de 7 milliards de retombée économique. Ce plan vise à développer les territoires en prenant en compte ses enjeux : le renouvellement des clientèles dans les stations de montagne et diriger les stations vers un modèle peut être plus durable. » Pour la conseillère régionale il est nécessaire de développer les territoires de montagne de la Haute-Savoie : « La montagne c’est 115 000 emplois, ça fait vivre des familles depuis des décennies. Il faut continuer à les aider dans leur travail. Et puis j’aimerais préciser : ces retenues collinaires elles ne servent pas seulement pour les stations l’hiver mais aussi pour les éleveurs l’été. Si on veut continuer à les avoir il faut qu’on ait de l’eau. » Autre argument pour l’élue : « Faire de la transition écologique ça coute cher et pour le faire il faut que l’on puisse continuer à investir. »
Interrogée sur le réchauffement climatique et ses conséquences sur la montagne, Catherine Pacoret est confiante : « Il [le territoire montagneux] restera attractif : on l’a vu pendant la crise alors que les stations étaient fermées. L’Homme s’adapte très vite à son environnement. Les hommes et les femmes de ce territoire ont la capacité d’inventer autre chose. »
En deuxième partie d’interview, Catherine Pacoret aborde la campagne présidentielle, la dernière polémique à la suite des propos d’Emmanuel Macron et les futures élections législatives.
Interrogées sur sa position pour les élections présidentielles, l’adhérente UDI reste prudente : « Le centre droit a toujours été allié à la droite. Il y a un congrès national de l’UDI le 22 janvier et je suivrai la décision de l’UDI. »
Catherine Pacoret revient également sur les déclarations de Valérie Pécresse et Emmanuel Macron qui ont provoqué de nombreuses réactions sur la forme tant que sur le fond : « On est dans une période électorale donc les petites phrases vont être surinterprétées. Je n’ai pas envie de répondre à ça. J’espère que les candidats s’attaqueront aux sujets importants pour les Français. » Elle revient dans un premier temps sur la déclaration marquante du président de la république « Les non-vaccinés j’ai très envie de les emmerder. » : « On est dans un contexte peu commun de violences verbales. Ces sujets-là ont même fracturé des familles. Ajouter de la division à la division ce n’est pas une bonne chose. Et je pense qu’il faut aller chercher les non vaccinés et ne pas les enfermer dans leurs certitudes. » Pour elle, l’enjeux de la campagne présidentielle est notamment de réussir à parler des préoccupations des Français : « La première est le pouvoir d’achat. Je pense qu’il serait bien que les candidats commencent à en parler. » Une condition essentielle pour l’élue face à l’abstentionnisme : « C’est plus courant pour les départementales et les régionales mais c’est moins courant pour les municipales. J’espère que cette abstention était liée à la situation sanitaire et que les citoyens seront de retour dans les urnes pour les présidentielles. A un moment donné il y a vote. Il faut aller s’exprimer sur la proposition qui nous est faite. »
Catherine Pacoret est ainsi interrogée sur les futures élections législatives… se présentera-t-elle ? « Je serais prête à incarner les valeurs de centre droit. J’aime ce territoire, j’aime Annecy dans toute sa diversité, ce bassin de vie exceptionnel. Mais on est sur la réflexion. Je pense que les valeurs du centre droit ont à s’exprimer dans un hémicycle sur tout un tas de sujets. »
Soutient de Jean Luc Rigaud aux élections municipales de 2020 de la ville d’Annecy, Catherine Pacoret est questionnée sur le résultat du recours et le temps de la procédure : « Ça fait presque un quart du mandat. C’est long par ce qu’il y a des politiques publiques à mettre en place, ça a complexifié les choses. Après, c’est le temps de la justice. Je n’ai pas à me prononcer sur ce temps-là. On a eu cette réponse et je crois que c’est bien pour le territoire, qu’elle que soit la réponse. » Cette élection municipale montre pour la conseillère régionale toute l’importance du vote : « Chaque voix compte. Le jour J, les urnes rendent leur verdict. Il faut être présent. On a un choix qui est très large, donc je pense qu’on peut trouver un candidat proche de ses idées. »
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